Ce soutien se décline en deux volets :
- Un cautionnement aux investissements essentiels à court terme (2024 – 2026) de 105 millions de francs : L’HFR doit procéder à des investissements à court terme qui concernent notamment le renouvellement des appareils médico-techniques et le remplacement du système d’information clinique (outil informatique essentiel à la bonne gestion des patient·e·s). Le cautionnement de l’Etat permettrait également la consolidation des Centres de santé de Riaz, Tafers et Meyriez/Murten.
- Un prêt sans intérêt de 70 millions de francs pour lancer les travaux pour un nouveau Centre hospitalier : Ce montant équivaut, selon les estimations actuelles, approximativement à 10% des coûts du projet de construction lui-même. La population fribourgeoise a grandement besoin de ce nouvel hôpital. Le bâtiment actuel ne répondra bientôt plus à ses besoins, aux normes (sismiques, plafonds, etc.) et ses coûts de fonctionnement sont très élevés.
Les membres de la Chambre patronale ont principalement débattu de la question du prêt sans intérêt de 70 millions de francs que le Grand Conseil et le Conseil d’Etat souhaitent accorder pour mettre à disposition les liquidités nécessaires au paiement des frais d’études préalables à la construction.
Les membres ont estimé ce montant surdimensionné, alors que l’utilisation de ces fonds n’est pas assez détaillée.
- Ainsi, les membres de la Chambre patronale recommandent par une très petite majorité de refuser ce décret. Cette recommandation ne représente pas un vote contre l’HFR et son futur développement, mais une remise en question de la hauteur des coûts des travaux de planification et demande une clarification de la stratégie par rapport à la grandeur et des services offerts du futur hôpital cantonal.