Service de gestion de conflits


Les conflits au travail coûtent cher. Les personnes impliquées sont démotivées et leur productivité baisse. Il n’est pas rare qu’il en résulte des arrêts maladie ou des départs. L’entreprise doit non seulement pallier l’absence ou l’improductivité du collaborateur ou de la collaboratrice, mais elle doit aussi en supporter les coûts. Entre paiement du salaire, augmentation de la prime d’assurance, engagement et formation d’une nouvelle personne, retards de production et atteinte à l’image, la performance de l’entreprise se trouve considérablement affectée.

La loi oblige l’entreprise à prévenir et gérer les conflits. Il ne s’agit pas de dépenses supplémentaires, mais d’un moyen d’économies. Une étude européenne montre que le rapport coût/bénéfice oscille entre 1.01 et 4.81. Autrement dit : Pour un franc investi dans la prévention, l’entreprise en gagne jusqu’à 4.81. Elle réduit les coûts, accroît la productivité et améliore sa compétitivité. Elle est également plus attractive sur le marché du travail et donne une image positive. Finalement, elle réduit le risque de se voir confrontée à des reproches de congé abusif ou à des demandes de dommages-intérêts ou de réparation de tort moral.

L’UPCF soutient les entreprises dans ces démarches en proposant un service de médiation et l’accès à une personne de confiance.

Médiation

La médiation est un mode de résolution de conflits à l’amiable

Le médiateur et la médiatrice sont des tiers impartiaux qui offrent un espace de dialogue, permettant aux parties de trouver une solution à leur conflit. Ils garantissent la confidentialité. Contrairement aux personnes menant des procédures de conciliation ou d’arbitrage, ils ne font pas de proposition et ne prennent pas de décision. Le médiateur ou la médiatrice peut intervenir dans le cadre d’une procédure judiciaire déjà en cours (médiation judiciaire) ou indépendamment d’un procès, cette dernière option étant beaucoup plus fréquente en matière de conflits au travail.

La médiation est indiquée quand le dialogue est difficile, voire rompu, mais que les parties veulent ou doivent préserver le lien (relation entre les membres d’une équipe ou une personne et son supérieur par exemple). En matière de conflits au travail, l’intervention d’une personne tierce ne se substitue pas aux mesures internes, mais offre des avantages supplémentaires, tels le regard neuf et neutre.

Les solutions trouvées en médiation sont durables car elles ne sont pas imposées par une personne tierce. Par rapport à une procédure judiciaire, la médiation permet un gain de temps et d’argent considérable. 94% des entreprises sondées par l’UPCF ayant déjà fait appel à un médiateur ou une médiatrice externe le referaient.

L’UPCF met à disposition des médiateurs et médiatrices formés et expérimentées dans les relations au travail qui peuvent intervenir dans des environnements francophones, germanophones ou bilingues. Le tarif horaire est de CHF 250.-.

Personne de confiance

Une référence hors hiérarchie obligatoire pour toute entreprise.

Selon le Tribunal fédéral, le personnel doit pouvoir s’adresser à une personne de confiance hors hiérarchie pour obtenir conseils et soutien en cas de conflit ou de souffrance au travail. Cette obligation s’applique à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille. L’UPCF offre la possibilité d’adhérer à un système commun.

Pour ce faire, l’entreprise signe le formulaire d’adhésion et paie une cotisation annuelle (CHF 100.- pour les membres individuels et collectifs de l’UPCF ainsi que pour les entreprises membres des membres collectifs / CHF 200.- pour les autres). Le membre du personnel qui souhaite être mis en lien avec une personne de confiance peut ensuite contacter l’UPCF via mail, téléphone ou courrier. L’entretien avec la personne de confiance est confidentiel et limité à 2h. Les frais d’administration (CHF 50.-/100.-) et les honoraires (CHF 250.-/h) sont à la charge de l’entreprise.

La personne de confiance travaille en français ou en allemand. Elle met fin au processus si le collaborateur ou la collaboratrice utilise le service de manière abusive.

L’expérience montre que seuls 1-2% du personnel font appel à une personne de confiance. Dans 80% des cas, un entretien suffit pour que la situation se règle d’elle-même. Si un suivi plus long que 2h ou la mise en place d’une médiation sont nécessaires, l’entreprise devra explicitement donner son accord.

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